Condamné à 6 ans et 3 mois de prison pour «appartenance à une organisation terroriste» en 2018, le journaliste de 31 ans Cihan Acar est à nouveau derrière les barreaux après la confirmation de sa peine par la Cour suprême. Selon les informations fournies par son avocat, Acar s’est rendu à la prison d’Edirne le 23 juin 2020. Acar, qui a une vie journalistique active pendant 3,5 ans, restera en prison pendant le même laps de temps de sa profession.
D’ABORD LIBÉRÉ, PUIS ARRÊTÉE
Arrêté le 29 juillet 2016, Acar a été remis en liberté par le 25e tribunal correctionnel d’Istanbul lors de sa première audience le 31 mars 2017. En raison d’un recours contre sa libération, Acar a été de nouveau arrêté à la sortie de la prison.
PENDANT 13 MOIS AU PRISON
Lors de la première audience du procès intenté contre le prétendu coup d’État le 18 août 2017, le tribunal a décidé de combiner ce dossier avec le « dossier de structuration des médias » en cours et a libéré Acar avec une interdiction de séjour à l’étranger. Au total, Acar était en prison depuis environ 13 mois.
LA COUR CONSTITUTIONNELLE A DÉCIDÉ DE LA RÉMUNÉRATION
Les avocats d’Acar Mustafa Söğütlü et Gülşah Kaya ont été traduits en justice pour violation présumée de son droit au respect de la vie familiale, de son manque d’assistance d’un avocat et de son droit à un procès équitable en raison de la détention et des mesures de détention appliquées à leurs clients le 22 Mai 2017 n’était pas légal et l’accès au dossier d’enquête était restreint, le droit à la sécurité personnelle, les activités de journalisme étaient bloqués, la liberté de la presse et le mandat de perquisition étaient contraires à la loi. La première section de la Cour constitutionnelle, qui a examiné la demande en février 2020, a jugé qu’il s’agissait d’une violation des droits de l’accusation de coup d’État d’Acar et qu’il avait reçu 30 000 TL de préjudice moral.